Les 10 attributs des organisations les plus agiles (II).

29 Oct 2019

Nous avons rassemblé un ensemble de définitions. De quoi mettre en perspective la liste des 10 attributs des organisations les plus agiles tels que répertoriés par PROSCI.

author picture Article written by Vincent PIEDBOEUF

Volatilité, incertitude, complexité, ambigüité : voilà les caractéristiques qui décrivent au mieux le monde dans lequel nous vivons, un monde VICA. Pour survivre aux chocs et ruptures, et réussir sur le long terme, l’agilité organisationnelle est d’une importance capitale. Le Project Management Institute (PMI) établit une relation très claire entre agilité et performance, performance et avantage compétitif. Mais que signifie exactement l’agilité – non pas la méthode (Agile) – mais l’adjectif ? C’est premièrement une façon d’être, caractérisée par la flexibilité, la durabilité, la rapidité et l’adaptabilité. Il n’est donc en rien étonnant que le Changement Management se classe toujours comme un facteur de contribution essentiel.

Nous avons rassemblé un ensemble de définitions en guise d’introduction. De quoi mettre en perspective la liste des 10 attributs des organisations les plus agiles tels que répertoriés par PROSCI. Voici ce qu’il faut en retenir.

“Être agile”?  

On peut dégager de la multiplicité des définitions rencontrées au moins six éléments clés. En premier lieu, il est illusoire de penser qu’on peut pratiquer ou « faire de l’agilité ». Votre organisation est agile, ou ne l’est pas. Le but est bien d’en faire une aptitude permanente, une seconde nature. Deuxièmement, l’agilité est une source d’avantage compétitif étant donné que les gagnants sont toujours ceux qui peuvent innover et délivrer plus vite que leurs concurrents. Troisièmement, l’agilité est une question d’alignement avec l’environnement. Il s’agit d’avoir une capacité d’anticipation et d’adaptation aux stimuli externes et internes. Un autre composant clé est évidemment la rapidité : rapidité dans la façon dont votre organisation internalise, répond, réagit, saisit les opportunités ou gère les difficultés provoquées par le changement. Cinquièmement, être agile suppose une certaine proactivité et un degré élevé de réactivité (aux évènements non prévus). On mentionnera enfin la notion d’interférence minimale. L’agilité ne permet pas seulement de gérer le changement, elle évite aussi une chute des performances.

Les piliers de l’agilité : le CM comme compétence fondamentale.

Les principales agences de conseil en Management définissent le CM (Change Management) comme un facteur clé de succès pour naviguer dans des marchés en constante mutation.

Pour le PMI, il s’agit même du premier pilier, un élément crucial auquel on associera un management collectif des risques et une standardisation des pratiques de PM (Project Management).

On trouvera des éléments similaires dans l’analyse de PWC, qui définit l’agilité comme la capacité d’anticiper, de simplifier, d’innover, de créer de nouvelles aptitudes, et, chose intéressante, de gérer de façon efficace le volet humain du changement. Les individus sont les blocs constitutifs du changement et la véritable raison d’être du CM.

Entre autres facteurs comme une culture et des modes de travail adaptatifs, un capital humain de qualité, des activités de recyclage et de redéploiement, un environnement collaboratif et une véritable gestion des talents, Accenture insiste sur la capacité des leaders à catalyser le changement et sur le CM en tant que compétence essentielle de l’organisation.

Spécialiste en réflexion stratégique et visuelle, Xplane identifie 8 piliers ou composants de l’agilité : inspiration, alignement, co-création et action, transparence, harmonie et résilience. On comprendra rapidement que la performance humaine est un facteur déterminant. 

Parmi les 7 contributeurs identifiés[1], Daryl Conner met en avant l’importance des intentions, du leadership, de la culture et des rôles, donnant par conséquent une véritable centralité au capital humain.  

Si I4CP met en relation santé financière, performance et agilité organisationnelle, le CM est ici aussi mentionné et conçu comme un outil censé transcender les projets isolés pour devenir une aptitude organisationnelle en tant que telle. Le CM doit être couplé avec un dispositif d’analyse de l’environnement, une décentralisation, une culture d’apprentissage continu, une autonomisation des forces de travail, ainsi que des politiques de recrutement fondées sur des valeurs.

Si cette exploration peut sembler un peu dense, PROSCI a combiné la plupart de ces éléments pour créer une liste simplifiée de 10 attributs. Notez que ceux-ci sont exprimés au pluriel, au travers d’un « nous » qui suppose la participation active et sans faille de tous. Comment se positionne votre organisation au regard de ces attributs ? Quelle que soit la réponse, nous sommes certains que nous pouvons vous aider à passer au niveau supérieur. Découvrez nos articles précédents et suivez notre blog pour rester à la pointe de la discipline !

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[1] Les éléments restants concernent la gestion de portefeuille, l’implémentation et les résultats.  

 

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